Comment dialoguer avec un objet iconique et historique, tel qu’une église? Tout d’abord, nous nous devions de repositionner le rôle de la religion dans la société actuelle. Autrefois, c’est par elle que l’éducation était faite, l’église et son parvis devenaient les témoins d’échangent d’informations. C’est donc sous cette thématique que nous avons approché le projet. Pour cela, nous nous sommes inspirés de la programmation des Idea Store de Londres, le concept tourne autour d’une bibliothèque plus accessible, avec services, commerces et cours diverses. La bibliothèque devient ainsi le moteur du quartier. C’est dans l’optique d’aborder l’espace public comme lieu de communications et d’apprentissage que l’idée fut développée.
Le site permettait par ces multiples dénivelés, un jeu intéressant entre le niveau du métro vers de la rue de la Gauchetière et le niveau rez-de-chaussée vers le boulevard René-Lévesque. Le lien se fait par un grand escalier urbain qui débute la promenade à la salle d’expo, sous le parvis. Elle est ensuite poursuivit à travers le bâtiment par une série de plateaux suivant la côte de la rue Beaver Hall et alignées avec cette topographie artificielle que nous avons créés. Viennent ensuite, les étages de bureaux et finalement les logements.
La volumétrie du bâtiment, est d’une part dictée par le site et le voisinage, mais aussi par le parvis. Il vient littéralement scinder le volume en deux, pour entamé le circuit d’églises, vers l’église Marie-Reine-du-monde.