Le projet est né de l'idée de conservation et de commémoration de son passé.
Le site Rose et Laflamme représente aujourd’hui un vide qui évoque puissamment la disparition et l’oubli. Le projet exploite ce potentiel d’une mémoire disparue. D’un autre côté, le projet vise à préserver du secteur à fort potentiel archéologique et, éventuellement, il pourrait permettre de montrer des vestiges.
Inspiré par différentes artistes et architectes qui ont traité la question du vide et de la mémoire, le concept repose sur la superposition en cinq étapes de «couches historiques» qui viennent en fait de la superposition à une carte historique. Pour évoquer le vide, au lieu de construire sur le sol, le projet est creusé dans le sol à l’exception des deux zones archéologiques identifiées qui ne sont pas touchées.
En surface, le projet devient un grand espace public qui assure la continuité avec les autres lieux publics de La Prairie.
Les anciennes constructions du site deviennent des cours creusées dans le sol autour desquelles s’organisent les habitations. Ces vides deviennent alors des barrières issues d’une force involontaire qui créera une tension entre la personne qui marche dans le parc public