Le site du Vieux-La Prairie se caractérise par, certes des constructions anciennes, mais de formes variées et d’influences différentes. S’y entremêlent différentes fonctions, différents occupants dans un réseau piétonnier et routier qui s’entremêlent. C’est une vraie mosaïque au lexique étendu.
L’approche consiste à extraire les composantes de ce lexique, au niveau de l’implantation, de la volumétrie, du gabarit, des typologies, des usages, de la matérialité et de la densité afin de retrouver le caractère hétérogène auquel La prairie doit son charme. C’est un désordre ordonné.
A travers le temps, lorsque qu’occupés, les lots du site étaient composés de bâtiments principaux en bordure de la rue et de bâtiments secondaires qui s’étendaient jusqu’à l’arrière de la parcelle en suivant les limites de la parcelle.
Les parcelles que je propose se développent ainsi à partir de la rue puis, au centre, l’espace résiduel devient public. Une fois les parcelles côte à côte, cela crée un réseau d’espaces programmatiques dans la continuité du sentier du Vieux-Fort qui se compose de jardins, de potagers, de boisés, de terrains de jeux, de surfaces minérales et végétales.
On retrouve trois typologies qui reprennent les formes que l’on retrouve dans l’arrondissement. Elles partent d’une forme de base de toit à deux versants auquel des volumes sont retranchés ou ajoutés pour créé de la variété et retrouver le paysage de toiture de La Prairie.
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