L’Hôtel‐Dieu est un symbole fort de l’île de Montréal par sa signification historique et son caractère architectural particulier. Mon projet s’inspirera de trois caractéristiques qui ont découlées de mon interprétation de ce grand site. Premièrement, nous savons que, depuis 1861, l’agriculture fut présente sur ce lieu; selon les époques, l’élevage de bétail, les potagers et le verger ont parsemé ce site intemporel. À partir de cette idée, mon projet deviendra un lieu de diffusion de l’agriculture urbaine à Montréal. Deuxièmement, cette architecture traversa différentes époques de la construction depuis son implantation : la construction en bois, en béton, puis en acier. Je m’inspirerai donc de la construction traditionnelle de l’hôpital original, soit la construction en bois, dans mon projet. Finalement, cette architecture s’affirme par sa noblesse et par l’omniprésence de ses murs d’enceinte. Nous transportant directement dans une autre époque, ces‐derniers semblent renfermer un secret qu’il nous tarde de découvrir. C’est donc à partir de cette caractéristique de limites que mon projet vient se définir au niveau conceptuel.
Mon projet est défini en association avec le pavillon de 1964, nommé Masson. Il s’implante donc dans une portion non construite du site de l’Hôtel‐Dieu, sur la jonction entre le Jardin des Sœurs et ce qui était anciennement appelé le Jardin des Pauvres (associé à la fonction d’Hôpital), soit en plein cœur de la fonction d’agriculture urbaine. À titre de diffuseur de l’agriculture urbaine, le projet comprendra plusieurs fonctions liées à l’information (ateliers d’agriculture, ateliers de cuisines, conférences, etc.), des espaces de culture éducatifs et une fonction de marché public quatre saisons. Le but de cette multiplicité d’usages liés à la culture est de créer un cycle complet d’agriculture urbaine, de l’ensemencement, à la production, à la vente, et finalement au compostage. Spatialement, les zones formatives seront situées dans le pavillon Masson, les serres seront situées au sol et sur le toit du pavillon Masson, alors que le marché occupera tout le nouveau bâtiment. Ce dernier comportera deux entrées principales, une au cœur du site et une sur la rue Duluth, afin de maximiser les accès piétons et véhiculaires.
Place
Plan d'implantation
Élévation
Plan du rez-de-chaussée
Plan du 2e niveau
Plan du 3e niveau
Coupe perspective
